lundi 22 décembre 2008

De Mumbai à Chindwwara

J’ais vécu tellement de choses ces dernières semaines que je n’aie pas le temps de tout vous raconter. Je reviendrais sans doute sur certaines et en oublierais d’autres.


Mumbai 6h A.M.


Mardi dernier j'aie finalement pus quitter Mumbai pour m'envoler en direction de Nagpur et de là me rendre à mon second lieu de travail. Car oui, quand je ne suis pas entrain d'attendre dans un commissariat ou de me promener dans Mumbai, je travail. Pas d'inquiétude, je n'aie pas l'intention de vous embêter plus que nécessaire avec cette part du voyage. Me voilà donc en plein centre de l'Inde à Chindwwara et pour plus précis à mi-distance de cette ville et de Nagpur. Et ici le dépaysement est encore plus intense l'usine étant la seule chose présente à cette endroit. J'habite donc avec 500 autres employés dans la colonie construite pour nous accueillir. Ce qui donne d'ailleurs l'étrange impression d'être hébergé dans un village de vacance. Nous avons donc tout le nécessaire sur place ce qui est tout de même appréciable sachant qu'il n'y a absolument rien d'autre à proximité. L'ensemble de ces paramètres donne donc une ambiance est un peu particulière de celle que l'on retrouve dans les petits villages perdus où tout le monde se connaît.

Le temps se partage donc entre le travail, 6 jours par semaine tout de même, et les soirs mis à profits pour rencontrer les autres habitants du lieu. Les premiers a répondre, attiré par la curiosité ont étés les nombreux petits indiens et indiennes qui vivent ici. Par la suite je suis rentré en contact avec d’autres autochtones autour d'une bière ou d'une table de carrum.


Curieux, non?


Avec toutes ces nouveautés ajoutées aux journées bien remplies qui sont les miennes vous comprendrez que cette semaine n'a pas été des plus reposante. Ceux-ci expliquant sans doute la qualité moyenne de cet article et ça fin un peu abrupte.

Cours, petit cours.

mercredi 17 décembre 2008

Lenteur Indienne

En arrivant dans un autre pays, il y a certaines choses qu'il vaut mieux faire siennes rapidement. Ma première leçon ici aura donc été une leçon de patience.

Ce mardi j'ai pris passeports et papiers et me suis rendus au commissariat le plus proche pour m'y enregistrer comme résident étranger en Inde. Si le port de la moustache est une religion en Inde les commissariats en sont le temple. Au fond d'un couloir au mur décrépi se trouve le bureau que je cherche. J'entre est l'on me fait asseoir. Depuis ma chaise de jardin mon regard fait un tour de la pièce, les dossiers sont partout, ils recouvrent les bureaux, débordent des armoires et grimpent le long des murs. Certain sèment leurs feuilles tandis que d'autres enfermés dans des sacs semblent ne pas avoir bougés depuis une demi-éternité. La question tombe: « avez-vous votre dossier? »

Je passerais les 2 h suivantes à attendre. Mon dossier passe d'une paire de mains à l'autre, revient à la première, repars et ses pages sont décorées de quelques tampons bien placés. Finalement ils semblent que quelque choses ne leurs conviennent pas et me voilà encercler de mots Hindi. Discussions à mon sujet dont je suis totalement exclus et ou l'assistant indien qui m'accompagne me sert d'avocat. Malheureusement ce jour-là mon commis d'office ne fut pas assez convaincant.

Je reviendrais pour deux autres après-midi, dans le même bureau, sur la même chaise, patientant sans véritable moyen d'action pour influencer le cours des choses. Je finirais mêmes par me mettre à l'origami sous le regard des policiers.

Finalement nous trouvâmes un indien ayant quelques connaissances dans le commissariat pour m'accompagner. Il m'exhiba dans quelques bureaux, me fit patienter à divers reprises, parla beaucoup en Hindi. Au final il dut s'avérer plus persuasif que son prédécesseur car quand je ressortis j'étais enfin porteur du tant rechercher document garni du bon nombre de tampons et de signatures.

Celui-ci n’est qu’un exemple parmi d’autre et tenter d’obtenir un minimum d’accès à Internet, d’avoir un téléphone ou tout autre type de formalités demande un parcours de ce type.


En attendant le train


Il paraît que tout est possible en Inde... il faut juste être prêt a y mettre le temps.

samedi 13 décembre 2008

Arriver a Mumbai

Atterrissage réussi, 1 heures du matin, ouverture des portes de l'appareil, bouffée de chaleur. Il fait 30°C, je n'ai plus qu'à enlever mon écharpe et à plonger dans Mumbai.

120 heures plus tard tout est toujours nouveaux et dans le chaos ambiant mes mots se perdent. J'ai été réveiller par des oiseaux et me suis endormi sous la clim. J'ai vue les fenêtres du Taj noircies de fumée et des musulmans défiler pour la paix. On a lavé et repassé mes chemises, j'ai mangé de la main droite. En rickshaw j'ai respiré à plein poumon au milieu des échappements de camions tant dis que, une main sur le klaxon et l'autre sur le guidon, le chauffeur nous frayé un chemin au milieu du flot de la circulation. Et puis j'ai marché, pour me rapprocher un peu et j'ai pris le train pour me rapprocher beaucoup de mes voisins.

J'ai posé mes valises mais ne les ai pas défaites prêt à repartir pour m'enfoncer encore un peu plus dans ce pays, prêt de son cœur géographique. Bientôt je poserais les pieds à Chhindwara, mon camp de base durant quelques mois.


Comme prévus les vaches sont de sorties...

...et les attentats pas encore trés loin.

A quelque point que je m'applique tout mes mots et toutes mes photos ne colleront jamais votre chemise à votre peau.