J'ai à nouveau quitté Munbai pour retrouver mes quartiers de Chindwara. Revoici donc la calme campagne indienne, sans embouteillage, sans bruit de klaxon perpétuel, sans air polluer. Étrangement c'est en sortant de la ville que l'on se rend compte de tous ses désagréments. Quand on est plongé à l'intérieur ils font tellement partis du bouillonnement général que l'on ne les remarques même pas.
Ayant déjà pris mes repaires, les choses sont bien plus faciles cette fois. Néanmoins le fais que cela soit ma seconde visite ne m'enlève pas mon statut d'inviter et ceux même si je risque de rester ici un certain temps. J'ai donc toujours droit au service à l'indienne. Autant dire que je n'ai besoin de m'occuper de rien en ce qui concerne la vie de tous les jours. Ce qui est assez surprenant quand on arrive de France ou parfois même dans les restaurants il est dur de se faire servir.
Connus pour être le pays des services à la personne l'Inde ne manque donc pas à sa réputation. Les serveurs sont d'ailleurs souvent plus nombreux que les clients dés que le restaurant est d'un standing un peu plus élevé que celui de la gargote posée sur son coin de trottoir. Dans toutes situations vous trouverez donc quelqu'un présent pour répondre à vos demandes. Celui-ci fera d'ailleurs tout son possible pour devancer vos requêtes et tout ça avec bonne humeur.
J'avoue qu'avoir quelqu'un qui s'occupe de son ménage, sa lessive ou de faire son lit n'a rien de désagréable. Par contre je ne serais pas contre la possibilité de pouvoir me concocter un petit plats française de temps en temps, enfin passons. Et puis il y a des fois ou c'est juste trop... comme le responsable laverie qui même le dimanche matin passe prendre le linge et qui ouvre la porte quoi qu'il arrive, même si personne ne réponds à son coups de sonnette. Sympa comme réveil quand on essaye de profiter de son seul jour de congés pour récupérer de la fatigue de la semaine et des légers excès de la veille. Il y a aussi celui qui dés que j'ai le dos tourné, en profite pour me resservir où encore son collègue qui lui préfère m’enlever sous le nez les dernières bouchées de l’assiette que je m’apprêtais à finir…
Parfois j'aimerais qu'ils me laissent juste en paix.