Et voici donc la dernière et meilleur parti de se séjour à Hampi, où l’on va parler d’escalade, de grimpe, voire même de varappe ! Car comme maitre Yush me le faisait remarquer aller à Hampi et ne pas grimper c’est commettre un sacrilège. Ne voulant pas risquer le bucher dés mon retour en France j’ai donc dut a mon corps défendant aller tâter le caillou local. Même si ma verve n’égalera pas celle du sus-cité cuvettard je vais tenter tant bien que mal de tenir ma promesse et de vous donner un aperçu de ce que cela a pu donner.
Tant dis que l’hiver tient encore éloigné des falaises et des blocs la majorité frileuse des grimpeurs français , ici la saison chaude commence et il faut déjà se lever tôt pour pouvoir profiter d’un peu de la fraicheur. Aux alentours de 6h donc, la majorité des résidents du goan corner émerge du sommeil, avale un thé et se dirige les yeux encore embué vers le bloc de ses rêves. Je me joins à cette horde zombie, crash pad au dos et tong au pied. 2 minutes plus tard me voila déjà au secteur du plateau. Je m’y arrête et jette mon dévolu sur un premier bloc d’allure abordable. Première rencontre entre ma peau et le rocher et je sais déjà que les 2 ne parviendront pas à s’entendre. La douleur aux bouts de mes doigts me réveille plus surement qu’un café, pas de doute c’est bien du granite. Une deuxième vérité m’apparaît alors, je n’ais pas grimpé depuis 2 mois et ça se ressent très fortement. La démotivation me guette, que fais- je au royaume du bloc si je ne suis même plus capable de serrer les prises ? Et puis je quitte se rocher des yeux et me retourne, mon regard embrasse alors le levé de soleil sur la vallée d’Hampi. Les couleurs s’intensifient et emplissent l’espace, dès ce moment mon niveau n’a plus d’importance je grimpe dans un cadre magnifique et c’est un bonheur.
Tant dis que l’hiver tient encore éloigné des falaises et des blocs la majorité frileuse des grimpeurs français , ici la saison chaude commence et il faut déjà se lever tôt pour pouvoir profiter d’un peu de la fraicheur. Aux alentours de 6h donc, la majorité des résidents du goan corner émerge du sommeil, avale un thé et se dirige les yeux encore embué vers le bloc de ses rêves. Je me joins à cette horde zombie, crash pad au dos et tong au pied. 2 minutes plus tard me voila déjà au secteur du plateau. Je m’y arrête et jette mon dévolu sur un premier bloc d’allure abordable. Première rencontre entre ma peau et le rocher et je sais déjà que les 2 ne parviendront pas à s’entendre. La douleur aux bouts de mes doigts me réveille plus surement qu’un café, pas de doute c’est bien du granite. Une deuxième vérité m’apparaît alors, je n’ais pas grimpé depuis 2 mois et ça se ressent très fortement. La démotivation me guette, que fais- je au royaume du bloc si je ne suis même plus capable de serrer les prises ? Et puis je quitte se rocher des yeux et me retourne, mon regard embrasse alors le levé de soleil sur la vallée d’Hampi. Les couleurs s’intensifient et emplissent l’espace, dès ce moment mon niveau n’a plus d’importance je grimpe dans un cadre magnifique et c’est un bonheur.
Je commence alors à user consciencieusement ma peau des doigts sur les blocs qui m’entourent. Comme prévus les plats tiennent bien, les réglettes font souffrir et petit à petit je reprends mes marques. Mais déjà la température augmente et à 10h le coté ensoleillé des blocs est devenu intouchable. Tout le monde se replie à l’ombre pour quelques derniers essais avant de redescendre dans la vallée pour le petit déjeuner. Un thé et un muesli au fruit frais remplacant avantageusement le verre d’eau et le sandwich.
Les jours suivant seront de la même veine, leurs successions ne s’interrompant que pour laisser à la peau le temps de repousser. Je rends visite aux secteurs alentours, egg boulder, sandwich boulder et à tous ces autres blocs anonymes … Le pèlerinage s’effectue le plus souvent en petit groupe. Parfois avec des gens forts d’autre fois avec de vrai débutant qui intrigué par nos manèges matinaux ont décidé de se joindre à nous en prenant le risque d’attraper eux aussi le virus. Quelques fois aussi je grimpe seul pour profiter du calme et de la liberté qui m’est offerte.
Les jours suivant seront de la même veine, leurs successions ne s’interrompant que pour laisser à la peau le temps de repousser. Je rends visite aux secteurs alentours, egg boulder, sandwich boulder et à tous ces autres blocs anonymes … Le pèlerinage s’effectue le plus souvent en petit groupe. Parfois avec des gens forts d’autre fois avec de vrai débutant qui intrigué par nos manèges matinaux ont décidé de se joindre à nous en prenant le risque d’attraper eux aussi le virus. Quelques fois aussi je grimpe seul pour profiter du calme et de la liberté qui m’est offerte.
Santiago, un argentin plutôt douéTout doucement mon corps se remet à niveau mais malheureusement il déjà temps de rentré. Je repars avant d’avoir conclu tout mes duels. Il me faudra sans doute revenir pour mettre définitivement un terme à la rivalité qui m’oppose à certain de ces rochers.
PS: peu de photo de grimpe, j'ai préféré profiter qu'immortaliser.
PS: peu de photo de grimpe, j'ai préféré profiter qu'immortaliser.
