mercredi 28 octobre 2009

A 7 de Delhi a Goa en passant par Agra

Nous voici donc prêt pour une deuxième semaine,

Nous passerons ce dimanche a Old Delhi, (plus précisément le dimanche après midi, car il nous a fallu toute la matinée pour réussir a obtenir un petit déjeuner.) Je pense que pour la plupart d’entre nous le fait le plus marquant fut la visite du grand temple Sikh de Delhi. En effet les sikhs sont remarquables par bien des aspects, en commençant par leur port du turban et de la barbe. A cotes de cela une des bases de leur religion est que tout être humain est une création divine (qu’importe l’origine ou la confession) ce qui fait d’eux des gens avec qui la discussion est aisée. Cela se voit par exemple dans l’accès au temple qui est ouvert a tous. Dernier point intéressant ce temple comporte aussi un cantine qui sert aux environs de 28 000 repas gratuit par jour. Cuisine et vaisselle sont assurées par des volontaires qui ainsi se rappellent de rester humble.

Résumons : les Sikhs c’est la classe


Le lendemain nous ferrons un aller-retour a Agra afin d’aller voire le légendaire Taj Mahal. La saison touristique n’ayant pas encore vraiment commencé nous avons pu en profiter pleinement sans avoir à passer des heures dans des fils d’attentes. Difficile de dire quelque chose sur le sujet qui n’ait pas déjà été dit. La seule chose que je peux dire et que ce bâtiment nous a fait passer un bon moment, ce qui n’est pas si mal pour quelque chose qui n’est qu’au final qu’un tas de pierre un peu ordonner. Nous finirons la journée par la rapide visite du fort ou le Radja ayant fait construire le Taj Mahal fini ses jours emprisonner par son fils. Nous ne nous y attarderons pas trop, la troupe commençant à atteindre un point de saturation en ce qui concerne les forts râjasthânis.


Un nouveau saut de puce en avion et nous voila qui atterrissons à Goa, pour quelques jours qui auraient du être un peu plus calme si la maladie ne nous avait rattrapé. Malgré tout nous saurons profiter du calme et des plages de la région. Le plus amusant s’avéra sans doute être la balade en scooter durant lequel nous nous rendîmes a Old Goa, afin d’y admirer les cathédrales laisser la par les colons portugais. Et la encore ce fut bien le chemin qui l’emporta sur la destination tant il est grisant de rouler au milieu de ces paysages de mer de rizière et de cocotier tandis que le vent vous souffle dans les cheveux et que le soleil vous brule la peau a votre insu. Ce fut aussi l’occasion de donner mon premier bakchich de main a main a un gros policier moustachu, expérience indienne typique qui manqué encore a ma collection.


Nous retrouverons ensuite Mumbai mais sans les nuages avec lesquels nous l’avions quitte. En cette période de fête religieuse nous passerons la nuit dans un hotel faisant parti d’un Ashram d’Hare Krisna. Une expérience intéressante même si ce fait réveiller a 4h15 au téléphone par quelqu’un qui vous chante Hare Krisna ! Hare Krisna ! Est quelque peu déstabilisant. Le lendemain nous profitons de notre dernier jour pour visiter les caves de elephanta Island.

Et voila il est deja l'heure du depart, 2 semaines qui sont passees bien vite et qui m'ont fait grand bien.


Et pour finir faisons donc un peu de grand corp malade.

Au revoir volé à l’arracher avant de les laisser s’envoler, s’arracher.

PS: toujours du rab de photo dans la galerie dont le lien est en haut a gauche de cette page

vendredi 23 octobre 2009

A 6 de Mumbai a Delhi a Travers le Rajasthan

Après quelques jours pour retrouver mes esprits et me remettre dans le rythme du travail, il est tant de vous parler de mes dernières vacances. Et oui, il est tout de même plus facile d’avoir quelque chose a raconter après 2 semaines de pérégrination a travers le pays que lors de mois de métro boulot dodo (même si en réalité je vais au bureau a pied).


Ce voyage aura était pour moi plus qu’une découverte du pays, une occasion de revoir ces amis qui m’ont fait le plaisir de venir me rendre visite. 5 d’entre eux ont donc atterri a Mumbai dans cette belle nuit du 3 Octobre. Enfin la nuit n’a eue de belle que cette arrivée car pour le reste ils ont eut le droit pour accueil a une belle pluie d’une mousson tirant a sa fin. C’est donc en compagnie de Marine, Mac, Dodo, GT et Arnaud que commencera ce voyage.

La pluie ne nous quittera que tres peu durant les 2 premiers jours et ces donc un Mumbai gris et un peu terne qu’ils découvriront. Quelques visites occupèrent nos journées mais ce furent bien plus les imprévus qui leur donnèrent leurs saveurs (comme souvent en Inde me dirait vous). Nous aurons donc le droit a un arrêt de trains entrainant une descente général sur les voies, ou nous nous joindrons a une foule d’indien. La lumière jaune irréel du soir transformant cet exode en une scène semblant sortir tout droit d’un film de zombie. Nous finirons aussi une soirée dans un petit bar a la clientèle locale, ou, pour être repassé depuis le patron ce souvient très bien de nous.

Heureusement pour nous notre envole vers le Rajasthan nous laissa loin de cette météo moribonde et c’est redynamise par le soleil que nous arriverons a Udaipur. Première rencontre avec les palais qui ont fait la renomme de la région ainsi que visites de temples au programme. Une ville qui malgré sont cotes touristique me laisse un bon souvenir, j’avoue que la présence d’un lac est un atout de charme. Nous partirons ensuite pour Jaipur que nous rejoindrons en train de nuit. Tout le monde put alors gouter au moelleux des couchettes et au rencontre qui vont la réputation de ce moyen de transport. C’est donc quelque peu fourbu que nous arriverons a destinations.


Cette deuxième ville du Rajasthan nous accueilli sous un soleil de plomb et malgré la qualité des monuments visites, l’insistance et le nombre des mendiants et vendeurs gâcha quelque peu la journée. Le lendemain après un petit déjeuner sous les arbres du jardin de l’hôtel, nous partons pour les forts des alentours. Etrange histoire que celle de ces bâtiments démesurés bâtis a quelque kilomètre de distance les uns des autres et appartenant aux même Radja. Chacun d’eux ayant sont rôles, l’un pour l’été l’un pour l’hiver, l’un pour la guerre, l’un pour les concubines.


Ces sur ces notes que nous reprendrons notre route pour Delhi afin d’y acceuillir le 7 eme membre du groupe, notre vieux Royal qui s’apprêtent a nous y rejoindre. Ca venue était attendu avec d’autant plus d’impatience que nous avions la veille était secoue en apprenant l’impossibilité pour Jean-Pole notre Québécois de service de se joindre a nous a cause de léger ennuies de santé (sans doute dut a sa vie dissolue).



A suivre en semaine 2 Delhi, Agra et Goa

samedi 5 septembre 2009

Rien ne bouge


Peu de nouvelles ces derniers temps. La vie suis son court et après un bref séjour a Chindwara j’ai eue le plaisir de passer la majorité de ce mois d’aout a Mumbai. Quelque rencontre faites durant l’été sont venues égayer un peu tout ca et fait de ce mois une alternance de travail et de sortie, rien de bien nouveau donc.

En ce moment le temps est aux giboulées oscillant entre début de retour de soleil et résidu de reste de pluie de mousson, je vous mets quand même 2 photos prises entre les gouttes



jeudi 30 juillet 2009

Bombay in black and white

Si le dernier article tournait autour du vert, en ce moment la vie a Mumbai s’apparente plutôt a un film en noir et blanc. Et puis il faut aussi dire que passant mes journées au bureau, mes visites a l’extérieur ont tendance à être, premièrement, limitées, deuxièmement, quelques peu nocturnes.

Le temps reste au gris même s’ils se passent parfois quelques jours sans de trop forte pluie. L’eau commence a s’être infiltrer partout. Les peintures des murs ce décollent tandis qu’au bord des routes la boue et noire et nauséabonde. Les rickshaws tombent en panne 50 pour cent du temps à cause des flaques et de l’humidité. Ambiance particulière donc et qui me donne envie d’essayer de la restituer en noir et blanc.



Pour résumer, c'est humide, sale, crasseux et ca ca me plait. Malheureusement j'ai bien trop peu de temps pour en profiter. Et en plus je repart des la semaine prochaine a Chindwara...

mardi 14 juillet 2009

Le meme en vert


Depuis les vacances les journées passent a un rythme soutenu et je n’ais pas trop le temps de me balader. En plus de ca le temps fait aussi des siennes et la mousson me donne plus envie de rester au sec que de bouger. Ca me fait un peu l’effet d’un mois de novembre en France, même si la température n’est évidemment pas la même.

Pour le moment, je trouve tout de même cette saison plutôt agréable car malgré l’humidité les températures sont bien plus vivables. Même si le ciel gris donne un peu envie de rester au lit, une fois dehors c’est sympa de pouvoir marcher sans toujours avoir l’impression de cuire. Il faut par contre être prudent car la pluie frappe par surprise et ne fait pas de cadeau. Partir faire 100 m sans son parapluie c’est risquer de se faire tremper jusqu’au caleçon. Ceci est particulièrement vrai a Mumbai ou la plus belle éclaircie que j’ai vu c’est résumée a un ciel d’un gris un peu moins fonce que le reste du temps et ou il peut rapidement se mettre a tomber des murs d’eau.

A Chindwara par contre les éclaircies sont plus franches. J’ai donc pu aller faire un tour dehors ce dimanche histoire de prendre l’air. Il est impressionnant de voire a quel point cela change le paysage. Quand avant tout n’était que rouge et ocre maintenant le vert et partout qu’il soit claire comme celui des jeunes pouce ou plus sombre comme celui des arbres. Juste un peu d’eau qui transforme un désert en jardin.


lundi 29 juin 2009

Pang ong lake, le dessert


Pour terminer cette semaine en terre Ladakhi nous avons été a nouveau rejoins par Diego et Anya pour une excursion 150 km a l’est de Leh au lac de Pang Ong. Long de 130 kilomètre il appartient en grande partie a la Chine et est connue pour ces paysages magnifiques. En tant que petit touriste occidentaux nous n’avons le droit de visiter que les premiers kilomètres de berges car il nous est interdit de trop nous approcher de la frontière. La situation de la région reste quelque peu tendue ce qui explique le nombre invraisemblable de camp militaire que nous avons croises durant cette semaine. Pour ne pas trop nous ennuyés en route nous avons programmes quelques arrêts dans des monastères, histoire de rester dans la thématique de la veille.


Les paysages rencontres sur le trajet tiennent leurs promesses. On passe le 3eme col carrossable le plus élevé du monde (5360 m) ou les militaires offrent le the. Pour arriver sur un troupeau de marmottes tellement habituées aux humains qu’elles en sont presque adoptes. La encore nous croisons des militaires indien en pleine action entrain de prendre ces mignonnes petites bestioles en photos. Et puis nous atteignons enfin le lac. Rien à dire, je comprends pourquoi autant de scène de films ont été tournée ici, le cadre est juste parfait.


Apres s’en être mis plein la vue nous partons a la recherche d’un lieu ou passer la nuit. Finalement nous décidons de rester chez l’habitant. L’expérience est intéressante et permets de toucher d’un peu plus prés la vie de tout les jours de ces gens. Confort spartiates, pas d’électricité hormis un peu d’énergie du soleil capte sur le toit durant la journée. Autant dire qu’il ne faut pas trop compter dessus pour illuminer les pièces. Lors du repas nous tentons d’entre en communication avec nos hôtes. La tache n’est pas aise et au final c’est en chantant que nous arriverons a les faires sourires.


Une fraiche nuit plus tard nous repartons en direction de Leh, nous émaillons le trajet de quelques arrêts histoire de le rendre plus intéressant. Encore une nuit et nous repartons a l’aube pour la chaleur et l’humidité des plaines. Dimanche après midi nous atterrissons à Mumbai et la mousson fait de même.


samedi 27 juin 2009

Alshi et Likhir, entremets bouddhistes


Pour nous remettre de cette éprouvante première partie de semaine, Nous décidons de nous lancer dans une journée a caractère culturel. Un long tour en 4x4 émaillé d’arrêt dans des monastères bouddhistes. Comme nous sommes chanceux nous avons été gracieusement accompagne dans cette expédition par un français de notre guest house qui étudie la langue et la culture du Tibet. Il se releva être un très bon guide même si je n’ais pas réussi a me rappeler de la moitie des explications qu’ils nous a donné sur les différents types de bouddhismes ainsi que les noms des différents avatars, démons et autres bizarrerie propre au bouddhisme tibétain.

Les paysages sont toujours aussi magnifiques. En chemin nous nous arrêtons dans un petit temple Sikh puis a Magnetic hill, étrange petite montée ou le champs magnétique est assez puissant pour faire remonter la pente au voiture. Nous faisons ensuite une pause a la confluence du Zanskar et de l’Indus ou l’eau grise du premier avale l’étrange couleur turquoise du second.



Nous enchaineront ensuite 3 monastères. Le premier a Alshi assez modeste en taille mais plutôt ancien. Le second se trouve a Likhir, c’est un monastère encore en pleine activité et ou vivent plusieurs centaines de moines. Perche à flan de montagne il est de taille impressionnante et parfaitement conserve. On y trouve une immense statue de bouddha en extérieur. Le dernier beaucoup plus prés de Leh nous réservera quand a lui une belle surprise. Nous pûmes en effet y voire des moines y réaliser un Mandhala. Ce grand et très très détaillé dessin de sable demande environ une semaine de travail a 4 personnes. Il sera ensuite détruit dans une cérémonie visant à rappeler l’impermanence de toute chose.

Plus de photos dans la galerie (lien en haut a droite) pour ceux que cela intéresse.

jeudi 25 juin 2009

Stok Kangri, le plat principal

La première de mes aventures ladhaki, a donc était un trek. L’organisation c est faite assez rapidement, Le lundi nous avons rencontre d autres voyageurs qui cherchait eux aussi à partir en montagne et c’est donc à 7 que nous nous attaquerons la quête du sommet du Stok Kangri 6180m. Le départ est fixe au lendemain, lundi 15, tout juste le temps de récupérer ou louer l’équipement nécessaire à cette ascension et nous voila donc parti.


La première journée nous emmènera de Stock, village situe en face de Leh a 3500 m, jusqu’ a un premier camp 700m plus haut. Seulement quelques heures de marches assez peu difficiles que l’on nous conseil d’utiliser pour nous acclimater un minimum. Le temps bien que changeant reste agréable et c’est dans des paysages magnifiques que nous atteignons le camp. Nous y sommes rejoints par notre guide qui a eue plus de mal que nous… cela aurait a priori un rapport avec ca soirée de la veille un peu arrosée. Apres un repas pantagruélique préparé on ne sait par quel magie en ce lieu par notre cuisto, nous allons nous coucher pour notre première nuit en altitude.

C’est avec des têtes un peu défraichies et des yeux noircis que nous sortons de nos tentes en ce mardi matin. Si la marche de la veille fut facile, la nuit c’est bien charge de nous rappeler notre altitude actuelle, l absence d’oxygène ayant rendu le sommeil l fuyant pour beaucoup d’entre nous et bien peu réparateur pour les autres. Malgré tout nous attaquons avec entrain notre courte étape du jour qui doit nous mener jusqu’au camp de base. Si la motivation est bien la, le souffle commence à manquer et le rythmes diminue de beaucoup tandis que le nombre de pauses augmentes. Le paysage et toujours aussi grandiose mais nous en profitons un peu moins, trop concentres que nous sommes sur la pause de nos pieds. Nous traversons nos premières plaques de neiges avant d’atteindre le camp. Le froid commence à se faire sentir lorsque le soleil se cache. Comme tout le monde, j’essaye de prendre du repos faisant fit de ma tête qui bourdonnes et de l’impression tenace d’être dans le gaz. Nous savons que même si nous trouvons le sommeil ce soir cette nuit à 5100m sera courte. Cette nuit nous tenterons d’atteindre le sommet.


Lever minuit et demi. Nous enfilons nos couches de vêtements sans quitter la tente avant de sortir dans le froid vif de la nuit Himalayenne. Anya, américaine et seule fille de notre groupe décide de ne pas se joindre à nous, l’altitude l’ayant fait beaucoup souffrir durant notre précédente journée de marche. La bonne cohésion des troupes bâti a coup de parties de carte du soir et de discussions ne pourras la porter plus loin aujourd’hui.


Première épreuve dés la sortie du camp, une belle pente rocheuse de 200 m de dénivelé. A la lumière des frontales nous en attaquons l’ascension. La fatigue et l’altitude se cumule et je n’avance que lentement tandis que certain parviennent à garder le pas plus léger. Quelques minutes de repos et nous attaquons la deuxième difficulté, une grande marche transversale sur un versant neigeux frais de la veille. Le froid commence a me saisir les pieds tandis que derrière moi, Diego, espagnol en voyage au long court, manque d’énergie dois s’arrêter tout les 5 pas. Devant moi Brian un jeune américain peine lui aussi. Plus loin Pierre, un français et Robert l’autrichien continuent d’avancer suivi de Thibault, mon collègue, que son sang de savoyard ne trahi pas. Pause, mes orteils commencent a être vraiment gelés, et Diego souffre a l’arrière. Trop froid, trop épuisant, nous prenons donc la décision de rentré. Dans un dernier effort nous poussons tout de même jusqu’au glacier avec les autres. 5500m, nous n’irons pas plus haut, la neige s’intensifie et la visibilité devient mauvaise, impossible d’aller plus loin. Ce matin la il n’y aura de sommet pour personnes. Nous redescendons donc tous ensembles et tandis que je vois le soleil se lever sur les montagnes et que mon sang se réchauffe, je me dis que même si l’on se doit d’appeler ça un échec, cela reste un bel échec.


A 6h30, retour ou camp nous prenons un peu de repos avant de redescendre dans la valle au court de la journée. Agréable descente, ou les pas sont faciles et où chaque bouffée vous apporte un peu plus d’oxygène.

Plus tard, la bonne nuit de repos qui suivie se chargea à merveille de transformer cette aventure en de beaux souvenirs.

mardi 23 juin 2009

Leh, mise en bouche

Cette semaine n a pas fait exception a la règle, les vacances passent toujours trop vite. Même si la reprise est difficile, je ne reviens pas les mains vides. Mon plus gros problème actuel étant de faire un peu de tris est de sélection dans les quelques centaines de photos prises durant ce court séjour.


Mais reprenons depuis le début… Samedi dernier je me suis donc enfui de la chaleur étouffante de Mumbai avec Thibault mon collègue pour une semaine de vacance dans les alentours de Leh, région indienne du Ladakh dans la chaine de l’Himalaya. Apres une courte nuit a Delhi, l’avion descend au milieu des montagnes pour se pauser à 3500m dans la ville qui nous servira de base pour explorer les montagnes et monastères environnants. Quand mes yeux ce pausent sur ce qui m’entoure a l’arriver, l image est tellement impressionnante que j’en reste sans voies. La semaine s'annonce plus que bien


Le premier jour et sensé être réservé au repos et à l acclimatation à cette altitude déjà non négligeable. C est donc bien entendu que nous prenons a peine le temps de pauser nos sacs pour partir jeter un œil en ville et par la même préparer nos excursions des jours suivants, de quoi alimentais les articles à venir. Nous commencerons par un trek en haute montagne, suivi d’une visite des monastères de l’est pour finir par une balade au lac a l’ouest. Malgré tout, cela ne suffira pas a vous raconter la gentillesse des ladakhis et ne vous donneras qu’une vague idée de l’atmosphère presque lunaire de l’endroit



mercredi 10 juin 2009

Pench national park le retour

Dimanche je suis retourné au Pench tiger park que j’avais déjà visité il y a quelques mois. En compagnie de 2 collégues français nous nous rendons à une entré un peu plus éloigner. L’atteindre nous fait traverser la campagne indienne profonde. Cette campagne oubliée où les pistes en terre sont le seul lien avec un semblant de civilisation. Les stations services ne sont que des échoppes au bord des chemins et l’essence y est conservé dans des bouteilles en plastique. Les chèvres et les vaches ont pris leurs aises, plus nombreuses que les humains elles airent dans les villages et se risquent jusque dans les maisons. Cette visite c’est d’ailleurs un peu prolonger notre chauffeur n’ayant pas la moindre idée de comment atteindre notre destination. Finalement après de nombreux aller retour et un peu de tout terrain au milieu des champs nous finissons par atteindre l’entrée du parc.


L’occasion à nouveau de croisé de nombreux animaux, même si cette fois encore aucun tigre ne daignera montrer le bout de son nez. Les journées enfermées dans une voiture sont loin de représenter mon dimanche idéal mais il faut avouer que c’est tout de même plus agréable que de rester coincer dans sa chambre, toutes climatisations allumées.



A cotés de cela et depuis quelques temps, au travail en ce moment la pression est assez intense. Heureusement j’ai pu enfin obtenir une semaine de vacance. Je m’envolerais donc ce week-end pour la province du Ladakh dans l’Himalaya pour une semaine en montagne. J’y serais accompagner par Thibault mon collègue français si tout se passe bien. J’avoue que c’est un vrai soulagement de faire un break après tout ce temps passé à Chindwara et de pouvoir souffler en prévisions des intenses semaines de travail qui m’attendent.

Je vais donc aller prendre une grande bouffé d’air vraiment pur


jeudi 4 juin 2009

des jours et des mois


Dimanche, ce bienvenu jour de repos. A peine levé, midi, je descends visiter un quartier de Mumbai que je ne connais pas. C’est comme un petit jour de vacance. Une ballade l’appareil en bandoulière qui me fait passer pour un touriste. La visite d’un temple Hindou me rappelle qu’un sixième de l’humanité vis dans ce pays et pour faire bonne mesure la mosquée qui a suivi me la confirmé. Des temples comme un retour à Hampi et des vagues se brisant sur les rochers comme un souvenir de Varkala.

Lundi, je suis un jeune cadre dynamique, levé à l’aube pour rendre visite à son fournisseur. Des heures de transport, pour quelques essais et beaucoup de blabla où il faut à la fois négocier à son avantage et garder le contact. Ici l’Inde est industrielle et la pollution la ravage. Les usines fumes et rejettent à tout va mais là n’est pas l’important, l’important c’est de produire avec pour lointain objectif de concurrencer l’économie des USA. Retour de nuit, sur une route où appelles de phare et klaxons ont depuis toujours remplacé code et panneaux.


Mardi, je suis un Bombayite, routine du travail et discussion de bureau avec les collègues. Coup de stress sur les retards des projets en cours et vannes pour faire passer. Paris, Mumbai, où ailleurs, l’univers du bureau me semble universellement transposable. Et puis l’autre vie. Le rickshaw m’emmène dans un appartement, un bar, un restaurant, peut importe à vrai dire, le tout est de sortir. Récupérer rapidement est un privilège de la jeunesse à ne pas gâcher.

Mercredi, j’attrape un avion, ce qui m’arrive bien plus souvent que de prendre le bus. Me voila de retour à Chindwara, heureusement pour quelques jours seulement. Je retrouve tout à l’identique, immobile dans la durée. Ce soir j’irais prendre une bière et discuterais avec les jeunes qui sont coincés ici depuis des mois voire des années. On parlera d'où ils veulent aller et de ce qu'ils veulent faire une fois qu’ils auront réussi à quitter cette endroit. Étrange impression de se dire que ces lieux dont ils rêvent ressemblent pour beaucoup à ceux que j’ai quittés la veille et que je retrouverais dans quelques jours.

6 mois et je suis tout cela à la fois.


lundi 18 mai 2009

Quand l’ennuie mène au cricket

Ca fait maintenant presque 1 mois que je suis ici et il fait toujours aussi chaud. L’endroit et déjà calme d’habitude, mais en ajoutant l’effet de la température cela devient critique. Les gens restent enfermés chez eux et je ne peux que faire de même dans ma chambre.

Après le diner passage au bar, seule endroit où j’ai une chance de croiser quelqu’un. Climatiseur poussé à fond et télé toujours allumé, mur de lambris et miroir, voici pour le décor de cette pièce de 15 mètre carré. A cause des miroirs difficile d’échappé à la télé et puis n’ayant rien d’autre à faire autant la regarder. Voyons-cela, du cricket… A vrai dire ce n’est pas vraiment plus stupide que n’importe quel autre sport. Les bases sont simples, un joueur lance une balle pour essayer de faire tomber de petit bout de bois, l’adversaire l’en empêche à coup de batte… dans la balle bien entendu. S’il atteint la balle il peut alors courir pour marquer des points. Petite particularité, car c’est tout de même un sport d’origine britannique, les parties classiques peuvent durée 5 jours et l’on peut y jouer sans risquer d’abimer son costard. (Actuellement par commodité et pour éviter des suicides en masse chez les spectateurs, de nombreux matchs se jouent dans un format qui dure entre 3 et 4h, ce qui est avouons le est tout de même plus raisonnable.)

Autre phénomène intéressant, c’est l’un des seuls sport où à un moment précis on ne peut pas savoir qu’elle équipe est entrain de gagner. Chaque équipe jouant à son tour, il faut attendre la fin pour savoir qui est le vainqueur. Pour faire simple la première équipe à passer marque un certain nombre de points et la seconde doit faire mieux. Ce qui permet donc parfois d’avoir 10 min de suspens à la fin du match… n’est ce pas merveilleux ? On en vient à se demander pourquoi tout ce pays et si passionné par ce sport. Car bien plus que la langue qui peut varier d’une région à l’autre où que les religions que l’on compte par centaine, la passion du cricket est un lien qui uni les indiens. Du nord au sud de l’Inde ils le disent tous : « En inde le cricket est une religion » et je peux vous garantir qu’elle ne doit pas être loin du milliard d’adeptes.

Le temps passant et ma durée d’exposition au cricket augmentant je commence à en saisir de plus en plus les subtilités. J’arrive à retirer des masses de chiffres s’affichant à l’écran assez d’information pour savoir en vrac : quel équipe prends l’avantages, si le jeu est plutôt offensif où défensif, qui à les carte en mains etc… et le pire dans tout ça c’est que j’y prends gout. Amusant de rencontrer un sport qui devient plus intéressant à suivre au fur et a mesure que l’on apprend à le connaître.

Au final ce n’est pas si désagréable que ça de se la jouer un peu beauf indien quelque fois, à boire sa bière au frais devant un match de cricket. Et puis ça fait toujours un sujet de conversation auquel je peux participer.



Sinon hier il y a eu de l’orage avec une vrai bonne grosse pluie. Ma première depuis que je suis en Inde, ça fait du bien, surtout parce que ça a bien fait tomber la température en faite.


mardi 28 avril 2009

Quelques jours en enfer

« Pourvu que la clim’ tienne le coup, pourvu que la clim’ tienne le coup …» Le soir je me répète cette phrase comme un mantra. Une nuit sans elle serait une nuit sans sommeil. Et la fatigue est bien la dernière chose dont j’ai besoin. Le centre de l’Inde… Pas d’eau à proximité pour tempérer le climat, pas de hauteur aux alentour où grimper vers un peu de fraicheur, juste une plaine écrasée par le soleil.


Une semaine que je suis enterré ici, pas de jour à moins de 42 °C, une moyenne proche des 44°C et on annonce jusqu'à 48 voir 50°C dans le mois à venir… dans la journée je dois optimiser mes sorties à l’air libre pour en minimiser la durée. L’air est si sec que je ne transpire même pas, c’est comme si l’eau s’évaporait directement au travers de ma peau. Quelques minutes de marche et je n’ais plus assez de salive pour déglutir. Combien de temps peut-on tenir dans ces conditions ?

Enfin le soir tombe, entrainant la température dans sa chute. Mais ici l’on échappe à la chaleur désertique que pour se retrouver fasse à l’absence chronique d’activité. Enfer, même le bar est fermé. Les japonais ont soif, il va falloir se démener pour leur trouver quelque chose. Eviter à tout pris qu’ils ne deviennent insupportables. Une mission difficile en cette période d’élection où tous les débits de boisson sont sous scellés. Commence alors le jeu des contacts, Où ? Comment ? Quand ? Combien ? En cherchant bien il y a toujours moyen.

Un vendeur de cigarette au bord de la route. On paye. Quelques mètres plus loin sortant d’un buisson quelqu’un nous tends la bouteille. Du whisky, ça fera l’affaire, de toute façon il aurait était impossible de passer le poste de garde avec suffisamment de bières. Ils devront se contenter de ça pour cette fois.


Les jours se succèdent aux rythmes des oscillations du thermomètre, rien ne bouge.



Finalement ce soir le bar ouvre ses portes. Il semblerait bien que le pire soit derrière nous.

samedi 25 avril 2009

Entracte Zoologique

Je vous mets une petite photo d'une bestiole croisée au Kerala pour passer le temps avant un article un peu plus fourni.

jeudi 16 avril 2009

kerala: Allepey et Varkala


Redecendu des collines de Munnar nous nous rendons encore un peu plus aux sud à Allepey. L’intérêt principal du lieu étant d’aller naviguer sur les canaux aux alentours. La pirogue remplace le vélo et pour les mieux lotis le bateau à moteur la voiture. Même sur ces voies d’un autre style les embouteillages donnent le ton de la conduite. Il est impressionnant à quel point tout cela est similaire à une route indienne dont on aurait liquéfié le bitume. Même les bateaux-bus sont aussi bondés que leurs homologues terrestres. Les rives des canaux grouilles de vie et les observer donne l’impression de regardé chez des gens par leurs fenêtres. Devant chaque maison un nouveau spectacle, les uns se baignent, se brossent les dents, d’autres lave leur linge ou bien leur vaisselle tout cela dans la même eau un peu stagnante… Il y a des choses qui ne changent pas.



Dernière étape Varkala, une station balnéaire du sud de l’Inde où je redécouvre cequ’est vraiment un lieu touristique. Palmier et plage de sable fin on toujours su attirés l’européen en manque d’exotisme. Par chance nous arrivons complètement hors saison mais je reste surpris par le nombre d’occidentaux croisés et par le nombre de boutique de souvenir digne des pires coins de la côte d’azur. A cotés de ça l’endroit et tout à fait indiqué pour se relaxer un peu, ce qui ne fit de mal à personne. Notre succession de trajet dans les transports indiens nous ayant quelques peu mis à genoux.

J’optimise donc ma derniére journée de vacance à attraper un coup de soleil puis m’en retourne à Mumbai laissant mes parents profiter quelques jours de plus de la mer et du ciel bleu.


vendredi 10 avril 2009

Kerala: De Mumbai à Cochin et Munar.


Le 27 mars dernier j'ai eue le plaisir d'aller accueillir mes parents à l'aéroport de Mumbai. Ceux-ci ont eue la bonne idée de venir me rendre visite pour quelques jours de vacances en famille. Ils furent d'abord surpris des 30 °C les attendant à la sortie de l'avion malgré l'heure tardive de leur arrivée. Ils ont ensuite passé les 2 jours suivant à visiter la ville tandis que je finissais ma semaine de travail. Selon eux le sens le plus marqué lors d'une première approche de cette ville est l’odorat. Étrangement ce qu'il me décrive comme une puanteur n'est pour moi que le parfum de cette ville, mélange caractéristique de détritus divers, gaz d'échappement, cuisine épicée et encens le tout agrémenté d'une touche d'iode dans sa partie occidental.


Dés que je les rejoints nous nous envolons direction le sud et l'état communiste mais n'ais en moins catholique du Kerala. Premier arrêt Cochin où le vieux quartier colonial du fort garde son charme même encerclé par une ville à l'organisation typiquement indienne. Le rythme ayant été assez soutenue les jours précédents c'est avec joie que nous reprenons des forces en flânant sur le bord de mer et en allant jeté un œil aux vestiges laissés par les nombreux propriétaires successifs du lieu.


Pour échapper à la chaleur nous partons ensuite nous réfugier dans les montagnes. Munar est une petite ville perdu au milieu des plantation de Thé. Ici pas de vieux bâtiments mais des paysages magnifiques invitant à la randonnée.