jeudi 25 juin 2009

Stok Kangri, le plat principal

La première de mes aventures ladhaki, a donc était un trek. L’organisation c est faite assez rapidement, Le lundi nous avons rencontre d autres voyageurs qui cherchait eux aussi à partir en montagne et c’est donc à 7 que nous nous attaquerons la quête du sommet du Stok Kangri 6180m. Le départ est fixe au lendemain, lundi 15, tout juste le temps de récupérer ou louer l’équipement nécessaire à cette ascension et nous voila donc parti.


La première journée nous emmènera de Stock, village situe en face de Leh a 3500 m, jusqu’ a un premier camp 700m plus haut. Seulement quelques heures de marches assez peu difficiles que l’on nous conseil d’utiliser pour nous acclimater un minimum. Le temps bien que changeant reste agréable et c’est dans des paysages magnifiques que nous atteignons le camp. Nous y sommes rejoints par notre guide qui a eue plus de mal que nous… cela aurait a priori un rapport avec ca soirée de la veille un peu arrosée. Apres un repas pantagruélique préparé on ne sait par quel magie en ce lieu par notre cuisto, nous allons nous coucher pour notre première nuit en altitude.

C’est avec des têtes un peu défraichies et des yeux noircis que nous sortons de nos tentes en ce mardi matin. Si la marche de la veille fut facile, la nuit c’est bien charge de nous rappeler notre altitude actuelle, l absence d’oxygène ayant rendu le sommeil l fuyant pour beaucoup d’entre nous et bien peu réparateur pour les autres. Malgré tout nous attaquons avec entrain notre courte étape du jour qui doit nous mener jusqu’au camp de base. Si la motivation est bien la, le souffle commence à manquer et le rythmes diminue de beaucoup tandis que le nombre de pauses augmentes. Le paysage et toujours aussi grandiose mais nous en profitons un peu moins, trop concentres que nous sommes sur la pause de nos pieds. Nous traversons nos premières plaques de neiges avant d’atteindre le camp. Le froid commence à se faire sentir lorsque le soleil se cache. Comme tout le monde, j’essaye de prendre du repos faisant fit de ma tête qui bourdonnes et de l’impression tenace d’être dans le gaz. Nous savons que même si nous trouvons le sommeil ce soir cette nuit à 5100m sera courte. Cette nuit nous tenterons d’atteindre le sommet.


Lever minuit et demi. Nous enfilons nos couches de vêtements sans quitter la tente avant de sortir dans le froid vif de la nuit Himalayenne. Anya, américaine et seule fille de notre groupe décide de ne pas se joindre à nous, l’altitude l’ayant fait beaucoup souffrir durant notre précédente journée de marche. La bonne cohésion des troupes bâti a coup de parties de carte du soir et de discussions ne pourras la porter plus loin aujourd’hui.


Première épreuve dés la sortie du camp, une belle pente rocheuse de 200 m de dénivelé. A la lumière des frontales nous en attaquons l’ascension. La fatigue et l’altitude se cumule et je n’avance que lentement tandis que certain parviennent à garder le pas plus léger. Quelques minutes de repos et nous attaquons la deuxième difficulté, une grande marche transversale sur un versant neigeux frais de la veille. Le froid commence a me saisir les pieds tandis que derrière moi, Diego, espagnol en voyage au long court, manque d’énergie dois s’arrêter tout les 5 pas. Devant moi Brian un jeune américain peine lui aussi. Plus loin Pierre, un français et Robert l’autrichien continuent d’avancer suivi de Thibault, mon collègue, que son sang de savoyard ne trahi pas. Pause, mes orteils commencent a être vraiment gelés, et Diego souffre a l’arrière. Trop froid, trop épuisant, nous prenons donc la décision de rentré. Dans un dernier effort nous poussons tout de même jusqu’au glacier avec les autres. 5500m, nous n’irons pas plus haut, la neige s’intensifie et la visibilité devient mauvaise, impossible d’aller plus loin. Ce matin la il n’y aura de sommet pour personnes. Nous redescendons donc tous ensembles et tandis que je vois le soleil se lever sur les montagnes et que mon sang se réchauffe, je me dis que même si l’on se doit d’appeler ça un échec, cela reste un bel échec.


A 6h30, retour ou camp nous prenons un peu de repos avant de redescendre dans la valle au court de la journée. Agréable descente, ou les pas sont faciles et où chaque bouffée vous apporte un peu plus d’oxygène.

Plus tard, la bonne nuit de repos qui suivie se chargea à merveille de transformer cette aventure en de beaux souvenirs.

3 commentaires:

  1. Il est dur d'échouer ; mais il est pire de n'avoir jamais tenté de réussir...
    Super photos...vivement tes prochaines vacances !!

    MaitreYush

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  2. Merci pour ces quelques minutes de dépaysement.
    Super article, et superbes photos.

    Merci Rod, vivement le suite.

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